Trop, c’est trop !

Lorsque j’ai commencé ce blog je m’étais donné comme règle de ne pas intervenir sur les campagnes locales. Mais là je peux plus, les derniers tracts que j’ai, comme tout le monde, reçus dans ma boite aux lettres sont  l’étincelle qui fait débordé le vase.

En effet, la schizophrénie politique de monsieur PERRET et les approximations trompeuses de la propagande qui l’accompagne font que je me sens dans l’obligation de rétablir quelques vérités.

Monsieur PERRET oppose l’action de proximité à l’idéologie politique, mais sa propre colistière affiche et revendique une appartenance politique donc, selon ce même raisonnement, elle serait incapable de proximité car « tenue par son parti » et pourtant il nous demande de voter pour elle en même temps que pour lui : schizophrénie ou argutie politicienne ?

Monsieur PERRET se félicite de son score et le prend comme un encouragement, mais il perd tout de même, en moins d’un an, plus de 220 électeurs (prés d’un tiers).  Comme marque de confiance on fait mieux : déni de réalité ou argutie politicienne ?

Monsieur PERRET nous explique que la seule solution pour que Saint Bonnet s’en sorte est que son maire, lui en l’espèce, soit conseiller départemental. Sachant que la nouvelle assemblée comptera 50 conseillers non clermontois, cela veut dire que 420 communes de notre département vont péricliter !? Ayons la sagesse de reconnaître à la majorité des élus leur sens de l’intérêt général et arrêtons de nous là jouer  « petit village gaulois seul contre tous » : délire de persécution ou argutie politicienne ?

Monsieur PERRET passe ensuite en revue ses priorités (sans nous préciser si elles seront celles de la droite avec qui il siégera, comme à Riom-Co) :

–          la sécurité de la route traversant le village, mais où en est le plan de circulation promis qui permettrait aux poussettes de cheminer  sereinement ?

–          L’avenir de la crèche de cellule, mais où en est Riom-Co (dont il assure la vice-présidence avec sa colistière) sur la petite enfance et une crèche intercommunale ?

–          Le soutien au milieu associatif local, Mais n’est-ce pas lui qui a tenté de faire payer l’externalisation du nettoyage de la salle des fêtes par les associations ce qui les aurait privé de rentrées d’argent ?

Donc : Alzheimer précoce ou argutie politicienne ?

Enfin, Monsieur PERRET demande aux brayaud(e)s, au-delà de tout clivage partisan, de voter pour lui et sa colistière ouvertement UMP : foutage de gueule ou argutie politicienne ?

Voici donc en quelques phrases le trop plein que je devais faire sortir, merci pour ceux qui m’ont lu jusqu’au bout. Pour ceux qui, après cela, ne pense pas que monsieur PERRET, quoiqu’il s’en défende sous sa non-étiquette, fait de la politique, alors de grâce, demandez lui de consulter…

Quand le MEDEF singe M JOURDAIN

L’un faisait de la prose sans le savoir, d’autres font de la politique sans en avoir l’air. Je m’explique :

Depuis une certains temps je suis remonté en ce qui concerne l’utilisation correct des mots. Et notamment de l’emploi abusif de « charge » ou « retenue » en lieu et place de « cotisation sociale ». Mais, ce Week-end, une goutte a fait déborder le vase de mon exaspération.

En effet, suite à son départ en retraite, ma mère a souhaité que je vérifie son « solde de tout compte » sur sa dernière feuille de paie. Et là, stupeur, cette dernière ressemble plus à un pamphlet, digne des plus grands communicants, contre l’état « confiscateur » qu’à un relevé de salaire. En fait, son employeur (un célèbre manufacturier de pneumatique auvergnat) fait apparaître dans la case « traitement » un chiffre plus que confortable puis donne le montant des cotisations patronales et salariales taxé du vocable «charge » pour enfin afficher le salaire net (moins de la moitié du premier chiffre).

Comment, dans ces conditions et avec aucune explication, ne pas comprendre que l’employé lambda fustige un état qui lui grève plus de la moitié de son salaire ? Comment, dans ces conditions et avec aucune explication,  ce dit employé ne pourrait-il pas comprendre son pauvre patron qui comme lui croule sous les « charges » d’un état de plus en plus glouton et dispendieux ?  Bravo aux communicants du MEDEF, car après une rapide enquête, je me suis rendu compte que, pour caricatural qu’il soit, l’exemple de ma mère, n’était pas unique au contraire. J’en suis même arrivé à me demander si cela n’est pas le fait d’une stratégie coordonnée.

Quoi qu’il en soit, nous devrions, au nom du respect de la langue française et du devoir d’éducation des masses qui incombe à l’état, réagir à cette flagrante faute de vocabulaire. Ne serait-il donc pas possible qu’un décret puisse imposer le bon usage des mots dans les fiches de paie de tous les français ? Ainsi, l’emploi des vocables « charge », « retenue » et autres serait prohibé et remplacé par « cotisation sociale ». Voir si nous souhaitions allier vocabulaire à économie dans cette petite leçon de chose, nous pourrions imposer l’expression « salaire différé » en incluant une petite note explicative ayant pour but d’expliquer l’esprit de « l’état  providence » en ce que les cotisations sociales sont une mutualisation des risques en vue d’une redistribution selon les besoins et les situations. En effet, je reste convaincu de la justesse d’analyse de Pierre ROSANVALLON quand il nous explique qu’une des raisons du désamour des français envers ses représentants vient de la non compréhension (et donc non acceptation) des mécanismes de « l’état providence ».

 Enfin, il serait cocasse que cette leçon de Social-démocratie soit faite à la charge du patronat et envoyer par leurs soins tous les mois à près de 40 millions de nos concitoyens…

Banane ça s’écrit avec un B mais Crimée ça rime avec Sudètes…

Je sais que je vais sans doute enfoncer des portes ouvertes, mais cela va mieux en le disant.

Comment ne pas faire le rapport entre ce qui se passe aujourd’hui en Crimée, ce qui s’est passée hier en Ossétie du sud et les événements liés au pangermanisme qui ont précédé (et surtout entraîné) la deuxième guerre mondiale.

comparatif

Je ne veux pas jouer les Cassandre et tenté d’effrayer en prophétisant un nouveau conflit globalisé, non mais je souhaite, rapidement, mettre en exergue les similitudes.

Ne me faite pas croire que la quasi-simultanéité de la fin des JO de Russie et de l’embrasement de la place Maïdan, la décrépitude programmée de l’armée ukrainienne, la génération spontanée de manifestation Pro-russe dans l’Est de l’Ukraine (fortement dotée en drapeau, porte-voix ….), la précision toute militaire,  hautement stratégique et  au minutage parfait de ces « soldats sans insigne », soient le fruit d’un hasard complet. D’aucun pourrait voire, dans la maestria d’un tel plan, la signature de quelque colonel du KGB.

Alors bien sûr, maintenant que l’on a posé cela, il reste une question : que fait-on ? Que décideront Angela Neville MERKEL, François Edouard Hollande et Barack Delano Obama ? Malheureusement, je suis persuadé que nous assisterons à un nouveau Munich et si Vladimir à de l’humour pourquoi ne déplacerait-il pas le G8 (qui malgré toutes les menaces et tergiversations aura bien lieu en Russie) à Yalta…

Mais plus sérieusement, La réminiscence d’enjeu liées au nationalisme et à l’extension territoriale, le recours à l’armée, la violence et à la manipulation de masse pour faire taire les aspirations démocratiques et tout cela dans l’indifférence générale ou presque est très inquiétant. Oui bien, on a réagis après les morts de la place Maïdan, mais avant, le CIO (honte à lui) a interdit toute manifestation de soutien sous prétexte que le sport est neutre : Faux, pour moi, et pour beaucoup d’autre, le sport est porteur de valeurs et lorsqu’il les défends il en sort grandi (mexico 1968…). On pourrait prendre d’autre exemple (G8 en Russie malgré les lois homophobe, Coupe du monde de foot au Qatar malgré le semi-esclavagisme des ouvriers, malgré la condition féminine …)

Si je dois tirer une conclusion ou plutôt une mise en évidence de ce début d’histoire Criméenne, ce serait que Edward BURKE avait raison et les hommes de biens étants de moins en moins nombreux ou de plus en plus fainéants, l’inexorable avancé se poursuit.

Rendez-vous donc pour le corridor de Dantzig…

Un peu de pudeur Monsieur GATTAZ !

Pierre GattazIl faut se demander s’il l’on peut encore faire sérieusement de la politique en France. En effet, la très sérieuse et très réactionnaire organisation qu’est le MEDEF n’en fini pas de jouer de provocation pour faire passer ses messages. Encore aujourd’hui, la dernière sortie de son président qui voudrait nous faire plaindre ses pauvres patrons que le gouvernement malmène en les soumettant à un “stress” mortifère.

Mais Monsieur GATTAZ, arrêtez de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! Quid du stress que vous et vos semblables faites peser sur des milliers de familles lorsque vous menez vos négociations à coup de chantage à l’emploi et la délocalisation!

La crise existe pour tout le monde, et je veux bien entendre certains arguments sur la difficulté de quelques entreprises,  par contre il est indécent de la part de patrons tels que vous (que je différencie de l’entrepreneur qui investi son argent, son temps et dont la situation dépend de la réussite de son entreprise) qui n’êtes responsable de rien et qui même après des pertes abyssales pouvez compter sur des parachutes dorés colossaux, indécents donc de vous plaindre devant des millions de français qui souffrent d’une manière que le petit héritier élevé à coup d’écoles privées ne peut même pas appréhender.

Donc oui, monsieur GATTAZ un peu de pudeur pour que votre propos soit seulement audible aux gens de bonnes volontés.